Un prof...bien bizarrd

*Voilà où tu commences Ricdan, j'espère que ton cyborg se débrouillera!*

La salle de classe st pour l'instant vide. il n'est que 6h23 du matin et Eskei et déjà à son poste. Il posa ses affaires sur son bureau, et s'assiait sur une chaise. Eskei se tenait droit, il ne se courbait jamais...Il attendait....Peut être qu'avec le temps qui passe, allait t'il avoir une idée d'occupation?

*Eskeï était immobile, assis devant son bureau. La GGU est l'un des rares endroits où il accepte de se déplacer sans sa capuche. Mais il garde quand même son masque sur son visage. Il est en mode réflexion mais se "réveillera" au moment même où la porte s'ouvriera. Ses yeux ne sont que 2 faibles lumières rouges.*

(Je veux pouvoir faire quelque chose. Quoi ? Que sais-je faire ? Tuer. Je sais tuer. Me battre. Me servir de mes lames. Communiquer. Avec qui ? Des Humains, des machines, des animaux. Animaux ? Machines ? Humains ? Qui suis-je ? Un animal ? Je n'ai pas d'instint. Une machine ? Pourtant je pense. Je suis libre. Un humain ? Pourtant je suis métallique. Je suis insensible à la douleur. Douleur. Qu'est-ce que la douleur ? je ne connais pas la douleur. En fait je ne connais pas les sensations. Pourtant je vois. J'entends. Je sens. Je touche. Mais je ne goûte pas.
Je n'ai rien pour. Je peux analyser une odeur. Je peux scanner une pièce, aussi grande soit-elle. Je peux écouter une lointaine conversation même dans une foule. Mais je ne peux goûter. Pourquoi ? Organes. Organes ? Quest-ce donc ? Chose qui sert à un corps ou à une unité de bouger, de vivre, de réagir. Organes humains ? J'en ai "vu" beaucoup. Dans du liquide rouge. Sang. C'est ainsi qu'ils l'appellent. Et moi ? Je n'ai pas de sang. Pourtant je pense. mais je ne goûte pas. Ils ont besoin de manger pour survivre comme j'ai besoin d'énergie. Mais eux, ils ont besoin de manger plusieurs fois par jour. Je ne prends de l'énergie que au bout de 14 cycles Solaires.)

* Voici où en était Eskeï quand les premiers élèves entrèrent dans la salle de cours. En fait, on ne peut pas vraiment appeler ça une salle de cours. Bien qu'il y ait un tableau avec des tables et des chaises, il y avait aussi un magnifique tatami au milieu duquel trônait un énorme bloc de roche de 2 mètres de haut. Un parfait compromis entre la salle de cours et le gymnase. Comme prévu il se "réveilla" et ses "yeux" devinrent nettement plus visibles.*

*C'était une classe de jeunes élèves plutôt prometteur. Ils avaient tous autour de 14 ans. Jeunes mais apparemment motivés et pleins de volonté.*

"Mesdemoiselles, messieurs, bonjour. Veuillez vous installer à vos places habituelles. Aujourdh'ui, je vais commencer à vous enseigner un coup particulièrement puissant. Voyez vous-même."

* Il se dirigea alors vers le bloc, frappa ses deux mains l'une contre l'autre puis frappa fortement de sa main le bloc.*
"HERTZA HAEON !!!" dit-il d'une voix puissante.

On entendit alors un bruit sourd venant de la roche mais elle ne sembla pas avoir souffert de cette attaque.

Un rictus de moquerie apparut alors sur les visages des élèves (vous en connaissez beaucoup des élèves qui ne rit pas quand leur professeur rate sa démonstration ????).

"Quelqu'un veut bien aller chercher le marteau sur mon bureau et en donner un coup pas trop fort sur le bloc s'il vous plait."

Pendant que la poussière se dissipait, Eskeï dit-alors aux élèves :

"Alors ? Dois-je vraiment avoir honte ? De toute facçon, même si je le voulais, je ne le pourrai pour les raisons que vous connaissez bien. Maintenant, voici l'explication de ce que j'ai fait. Cette roche était déjà détruite avant même que Kéna ne la frappe avec le marteau. Avant mon coup, j'ai rassemblé de l'énergie dans mes mains et je l'ai libéré au moment de la frappe en la transmettant à la roche. Elle n'a pas supporté la montée de en température trop brusque et son coeur s'est brisé en un rien de temps. Le coup de marteau n'a fait que "crever un sac de gravier". Le même coup sur un ennemi sera beaucoup plus violent car son corps n'a que très peu de chance de résister au choc et une explosion se produira à l'endroit où vous aurez frappé. Evidemment, plus vous concentrez d'énergie avant la frappe, plus l'explosion est importante ainsi que les dégats causés. Autre chose encore. Comme vous l'avez vu, l'énergie ne reste pas en surface mais va s'accumuler au coeur de la pierre. Ainsi les dégats sont monstrueux car le point faible d'un ennemi se trouve en général à l'intérieur de lui. Vos organes, par exemple sont protégés par la peau, des vêtements et parfois une armure. L'énergie ira au centre de la cible et vos organes seront directement touchés."

Eskeï retourna alors à son bureau et s'assit sur sa chaise.

"Ce coup particulièrement puissant est très dur à maîtriser parfaitement. Vous allez devoir vous armer de patience pour arriver à le faire correctement. Les personnes les plus rapides à comprendre son fonctionnement arrivent à le faire au bout de plusieurs mois. Le plus rapide qui fut l'apprit en 2 mois. Ce ne fut vraiment pas dur pour lui car sa vision particulière des choses et sa mémoire quasi-infaillible l'ont grandement aidé. Cette personne est en train de vous parler."

[/i] Eskeï marqua un temps de pose puis reprit son cours :
" Voici aussi quelque chose de TRES important quant à l'apprentissage de ce coup. Si vous voulez allez trop vite, vous risquez de ne pas maitriser l'énergie qui peut alors vous exploser dans les mains. Des accidents de ce genre sont déjà arrivés alors faites très attention car vous risqueriez de mourir bêtement."

*La sonnerie retentit alors, les élèves récupérèrent leurs affaires et sortirent de la salle, non sans saluer leur professeur et épousseter leurs vêtements.*

Eskeï fixa alors son regard sur la demoiselle qui restait dans la classe et rechercha des renseignements sur elle. Calme, attentive et discrète.

"Je peux faire quelque chose pour toi, Nora ?"

La jeune femme était très surprise que le professeur se souvienne de son nom, elle lui répondit d'un air timide :
"Euh....", elle rougit," Oui, j'ai une question, votre technique "Hertza Haeon" m'a beaucoup imprésionné, et j'aimerait vraiment apprendre cette technique si secrète que vous enseigné...A votre avis j'apprendrais celle ci rapidement et efficacement?"

Nora faisait de petit rond avec son pied droit, tout en tenant ses deux mains dérrière son dos.

Eskeï analysa plus en détail la jeune fille. (Malgré sa timidité, elle m'a l'air résistante. Cela devrait pouvoir se faire.)

"Très bien. Mais je te le dis maintenant, il va te falloir beaucoup te temps et de patience. Tu es une jeune humaine et bien que résistante, ton corps aura du mal à supporter une charge d'énergie. Il te faudra t'habituer à la contrôler. Ensuite tu pourras l'accumuler et apprendre à la libérer correctement. Nous débuterons avec des petites charges. Mais quant à savoir combien de temps cela te prendra je ne peux être sur de rien. Actuellement, je dirai qu'il te faudrait environ 10 à 15 mois en t'entraînant quotidiennement. Mais ne le prends pas mal, car comme je te l'ai dit, tu es bien jeune pour une telle technique. C'est je pense un temps d'apprentissage plutôt raisonnable pour une étudiante. Je pense que tu devrais pouvoir y arriver."

(Bouger. Me battre. Tuer. Voila mes envies. Où ? La serre de combat.)
Eskeï se dirigea donc vers la serre de combat afin de se battre et de s'entraîner encore un peu.

SERRE DE COMBAT


10h20

Eskei se dirige donc vers la serre de combat où grouille une multitude de monstre assoifé de sang. Eskei arrive plutôt rapidement à la serre, sur le chemin, des élèves de la classe précédente le regardait traverser les couloirs. Tout le monde savait dans la GGU, ce qu'Eskei avait produit un cours grâce à sa si mystérieuse technique.

Uner fois dans la serre, il décida d'aller vers une rivière, près d'un petit bosquet (la serre a été beaucoup agrandi depuis la mort d'ultimécia)

Il marcha, toujours le pas réguiler, et arriva bien vite à un chemin un peu découvert ou des racines pouvait le faire tribucher si il en faisait attention. Mais celà n'arrivera pas, car Eskei est tellement évolué qu'il ne se laissera pas piéger par ces racines. Il continua jusqu'à arriver au lac, assez vaste, où l'eau n'était pas clair, mais pluôt verte foncée. Des nénuphars flottait sur l'eau, et parfois, on pouvait voir quelques feuilles d'arbre bouger, prouvant qu'il y avait une présence dans la serre.
Des traces de pas apparaissaient sur le sol, laissant penser que là aussi, quelqu'un ou quelque chose était en ces lieux.

Eskeï tourna alors le dos à l'un des bogomiles qui en profita pour lui sauter dessus. Il fit envoya alors sa jambe droite vers l'arrière, partit en saut périlleux arrière et accrocha le bogomile assaillant à son pied afin qu'il termine sa course sur son coéquipier. Un craquement se fit entendre le bogomile du dessous rendit l'âme. Eskeï se releva, attrapa le dernier bogomile par la queue et l'envoya violement en direction de l'arbre le plus proche afin de s'assurer de sa mort.

(Vraiment pitoyables ces bogomiles...)

"QUI EST LA ??????" hurla Eskeï
"JE SAIS QUE QUELQU'UN SE CACHE : IL N'Y A PAS ASSEZ DE MONSTRES !!!!!! MONTREZ VOUS OU JE DETRUIT LA SERRE POUR VOUS TROUVER !!!!!!!"

La menace se faisait vraiment entendre dans cette voix.

Bien que les menaces de Eskei parraissèrent éffrayante, ce quelqu'un ou ce quelque chose ne se montrait pas.
Eskei chercha du regard si il ne voyait rien de bizarre, et effectivement, il pu remarquer un léger mouvement d'un buisson, près de la sortit.

Eskei se dirigea à toute vitesse dessus, il coupa le buison à l'aide de ses fines lames, et vit alors, la jeune fille à qui il avait aprler dans sa salle de cours.

(Encore elle? Pourquoi? Espionnage?) pensa Eskei.
Il s'approcha d'elle.
La jeune fille eu un rire stressant, elle baissa les yeux et la tête, attendant qu'Eskei lui réponde une chose.
Elle redoutait qu'il se mette en colère, et appréhendait se moment avec frayeur.

"Que fais-tu ici ??? Tu n'as pas de cours à suivre plutôt que ton professeur ???? Ou bien prends-tu des cours d'espionnage..."

Nora eut alors vraiment l'air effrayé par cette machine qui lui hurlait dessus. Elle tomba à genoux par terre et se mit à sangloter. Voyant ça, Eskeï reprit le contrôle de lui.[i]

"Excuse-moi. Je crains toujours que l'on m'espionne. De nombreuses personnes pourraient tenter de s'en prendre à moi et je me méfie donc toujours de tout. Désormais, tu sais que si tu veux me voir, tu dois me prévenir en cours. Il n'y a pas de problème. Mais là, une envie de me tuer m'a pris c'est pourquoi je suis venu ici. Depuis peu je commence à me contrôler, mais il y a quelques années, je t'aurai tuée sans hésitation pour ma propre survie. Ne recommence JAMAIS une telle chose."

(Je devrais me renseigner sur cette élève. Peut-être qu'en allant voir les autres professeurs ou en me connecant à la base de données de la fac... quoique, en tant que professeur, je ne devrai pas. Je vais essayer de rencontrer les autres professeurs de cette classe. Mais je ne dois pas oublier les autres classes pour lesquelles je dois donner des cours encore aujourd'hui.)

Eskeï sortit alors de la serre de combat et se dirigea vers les salles de cours pour attendre la fin des cours afin de ne pas déranger ses collègues pendant leur travail.

SALLE DE COURS : 1er ETAGE

10h46

Eskei se dirigeait vers la salle de classe du 1er étage. Il attendit la fin des cours pour aller voir un de ses assossiés.
La cloche retentit, et tous les élèves sortirent en courant. Quelques uns regardèrent Eskei, stupéfait par ses exploits de ses derniers cours.

Le professeur était en train de ranger ses affaires dans sa sacoche.

(bon, allons-y diplomatie afin d'éviter les problèmes...)

Eskeï rentra dans la salle de cours et dit au professeur :
"Cher collègue, bonjour. Pourriez-vous m'accorder 2 minutes je vous prie, j'aimerai vous entretenir d'un sujet qui me tient à coeur."

(Voila, je pense qu'ainsi je ne devrai pas l'effrayer. J'espère juste ne pas être tomber sur un "gros boeuf" qui déteste ce genre de langage, il pourrait alors me mettre hors de moi...)

Le professeur qui était fort jeune le regarda d'un air sympathisant et lui dit :

"Bien sur, collègue...Je vous en prie, parlons..."